jeudi 19 mai 2011

LIMITE DE LA CONSCIENCE MENTALE REVELEE PAR LES LIMITES DE LA TECHNOLOGIE. ECOLOGIE ET SPIRITUALITE INTEGRALE 1.


L'observateur attentif aura remarqué que toutes nos technologies des plus archaïques au plus sophistiquées n'échappent pas à l'usure, la panne. Les conséquences de ces usures et de ces pannes sont l'accident voire la catastrophe.

Heidegger voit dans l'essence de la technique une force à l'œuvre que nous ne maîtrisons pas. L'impulsion quantitative de puissance inhérente à la technique supprime la différence entre les étants  (choses et existences en train d'être) et conduit vers l'Être sans étant. La technoscience ignore la question de la différence surgit de l'Être dans l'étant, il y reconduit par le biais de la catastrophe.
Ces explications laissent un flou dans le pourquoi de l'impossibilité d'une maîtrise de la technique qui se joue au cœur de l'usure et de la panne. A vrai dire pourquoi la panne nous surprend-elle au point de produire accident voire catastrophe ?

Quand je conduis, je n'ai pas une conscience directe de ce qui se passe sous le capot ou sous la voiture. Et c'est cette absence de conscience directe qui permettra une panne inattendue. 
De même en travaillant sur mon ordinateur je n'ai accès qu'à une interface, je n'ai pas une conscience directe de tous les processus qui sont en jeu pour donner une réponse sur mon interface. Le bogue sera donc très souvent inopportun. Bien sûr par une série d'entretiens je peux éviter telle panne ou tel bogue, mais restera toujours des impondérables.

A partir de là nous apercevons des limites naturelles à la domination de la nature par notre conscience mentale qui s'incarne en technosciences. Plus nous développerons des systèmes complexes de technologies plus nous risquons un effondrement catastrophique inattendu. Car plus notre système technique est complexe moins nous avons conscience de ses processus de façon directe.
A partir de là deux conclusions s'imposent :

- Nous devrions éviter des technologies dont les pannes seraient catastrophiques au niveau de leurs effets ;



- Nous pouvons envisager sérieusement de développer notre conscience directe du réel.


Une pensée n'est pas une conscience directe du réel. Toute pensée est une fiction représentant plus ou moins le réel mais jamais fidèlement. Seule l'espace de conscience de la perception est perçu directement par lui-même. C'est à partir de lui que nos pensées prennent sens, que nos émotions sont ressenties et c'est aussi en percevant directement à partir de lui que nous nous identifions à une pensée ou une émotion ou bien qu'au contraire nous nous en désidentifions. La spiritualité intégrale peut nous amener à une conscience directe plus approfondie et plus élargie vers le subconscient et le supraconscient. 


Un chemin vers une conscience directe élargie de la matière est-il  possible ? Si notre compréhension des limites de notre conscience mentale à travers les limites de notre technologie est juste alors n'est-ce pas le chemin le plus radical et authentique vers une évolution de plus en plus consciente de la conscience ?

L'écologie politique n'a pas de sens si elle n'est qu'un retrait de l'humanité par rapport à son aventure de divinisation. Contre le matérialisme qui affirme encore de temps en temps (cf. le transhumanisme) une divinisation de l'homme à travers la technique, notre réflexion et notre démarche spirituelle nous amènent à envisager une divinisation par le développement d'une conscience de plus en plus directe de la matière. 
L'écologie politique qui consiste à réduire nos ambitions techniques et faire le deuil d'une divinisation dans cette direction ne semble pas spirituellement consistante. A vrai dire cette réduction n'interdit pas une divinisation dans une autre direction.
La connaissance par identité de la conscience est la seule qui ne passe pas et qui ne soit prisonnière de la mémoire et autre processus indirecte. Mais cette connaissance par identité ne peut-elle pas s'élargir au-delà des limites mentales et vitales de l'humanité ?  Le développement de cette connaissance par identité ne peut-il pas être notre nouveau chemin de divinisation ?

11 commentaires:

jcm65 a dit…

bonjour,
les limites de la conscience ne se mesure qu'à celle de la compréhension humaine ! quand je dis l'humain en créant il s'oubli cela veut que le temps qu'il passe à cette creation il en oubli son futur par conséquent il en oubli meme qu'il existe, la limite n'est pas celle de l'homme mais celle dont la vie lui fera decouvrir il s'agit de continuité d'hommes et de continuité de femmes, tout cela dans un temps qui nous est imparti de la naissance jusqu' à la mort qui est inéductable pour tous ! pour comprendre il faut retourner à la source !

Serge Durand a dit…

Dans l'acte créateur l'oubli de soi est sans importance puisqu'au fond la source sait ce qu'il y a à savoir et que nous son instrument nous entrons en synergie avec elle.

Ceci croise la théologie hindou des avatars : comment penser une incarnation divine ? Si un dieu s'incarne n'abandonne-t-il pas son omniscience ? Le théologien affirme que sur le plan humain la connaissance sera limitée à celle qui permet d'agir conformément à celle qui demeure sur le plan divin auquel par définition un avatar est uni. L'avatar ne sait pas ce qui se passe au bout du village en tant qu'être humain mais il est capable d'agir intuitivement parfois comme s'il le savait.

Mais cette approche qui renvoie à la source et peut être traduite dans une relation à la source n'empêche pas que la limite de la conscience mentale qui se rencontre dans la technologie demeure. Nos saints, nos sages, voire nos avatars s'il y en a, etc. ne nous parlent que de la spiritualisation comme solution. Dans leur esprit c'est le retour à la source en marge du monde !!! N'y aurait-il pas une autre piste ? Est-ce que la source n'est pas présente au coeur de la matière ? Qu'est-ce que cela pourrait signifier de prendre conscience du divin dans la matière ? Des gens comme Teilhard, Sri Aurobindo posent ici une question inédite et proposent un nouveau chemin. Ils parlent d'un après l'homme. Cet après l'homme aurait dès lors une connaissance bien supérieure à ce que la théologie des avatars permet de penser.

jcm65 a dit…

bonjour,
il s'agit de l'execution d'un sens l'homme pense detenir en lui meme le pouvoir qui lui est conferé tout simplement parce qu il reste libre arbitre dans l'espace vitale qui lui est consacré, la terre est celle qui nous permet de jouir de cet espace vitale, mais comme tout a une limite la nature intervient au plus profond de nous meme, il sagit de l'adn la source universelle à travers elle tout est possible, comme vous dite l'acte createur est fondamentale car il a des repercussions sur nous meme et les vies futur, le degré de conscience pourrai s'interpreter, il ya minimum deux direction celle de vivre l'interiorité de soi meme, ou jouir du pouvoir que la vie dans notre espace nous permet, pour comprendre il faut retourner au commencement à la base initiale de la vie, si vous avez msn j'aimerai pouvoir echanger nos dialogue dans l attente merci. pour repondre a votre question sur
l'incarnation divine ? dans notre realité elle serai l'ancrage qui pourrai permettre le passage du nouveau monde, comme le spermatozoide qui feconde l'ovule dans une dimension, pour donner la vie, de la meme maniere dans une autre dimension la notre cette incarnation feconderai le nouveau monde, si vous regardez les dimensions qui nous constitue son infini, l'espace temps est celui qui nous permet d'etre l'ancrage est le present, il faut de tout pour faire un monde par un niveau de conscience, mais si cette incarnation divine serai presente elle sera a la fois le rien et le tout elle porterai en elle toutes ses vies du passé pour en comprendre toute les vies du moment l'interiorité est infinie aucune comprehension humaine ne pourrai l 'interpreter la limite serai que la nature la delivre tout le cosmos participe à son elaboration car cet autour de lui que la terre sert au souffle vitale d'exister, il faut remonter les couches profondes du passé qui serai en nous, l'interieur est l'unique frontiere du cosmos car sa constitution est une realité vivante qui est interceder par la terre la mere, tant de realité que les humains essaient de maitriser l'ego en fait parti mais nous avons en nous une realité unique qui est celle du souffle vitale.

Serge Durand a dit…

Pour moi l'adn est une limite postiche posée par le mental humain. Sa démesure technologique a trouvé là son summum. On allait maîtriser technologiquement l'évolution de l'espèce. Des eugénismes de droite et de gauche continuent à pourrir sournoisement ce siècle après les deux autres...
En fait les biologistes les plus honnêtes voient bien que cela leur glisse entre les doigts.

1 - un même adn peut trouver des expressions forts différentes, il faut prendre en considération l'environnement et l'épigénétique ;

2 - l'adn peut être modifié par le système biologique dont il est l'expression, il y a des stress positif et négatif qui le modifient autrement dit la santé mentale et vitale joue sur sa plasticité ;

3 - des hypothèses comme celle des champs morphogéniques envisagent plus l'adn comme un récepteur quantique que comme un programme proprement dit ;

4 - Une conscience qui manipulerait une onde matérielle avant sa décohérence ne serait-elle pas envisageable comme un méditant avancé peut accepter, refuser ou corriger une pensée sans même qu'elle se verbalise ?

Mais laissons toutes les théories mentales croupir dans leur indétermination, sur quoi fonder notre évolution ici et maintenant ?
Où trouver le levier qui nous donne accès au guide intérieur infaillible ?

Pour l'instant, mon expérience m'indique que au cœur du tout et du rien s'embrassant sur fond d'inconnu en ce ce que je suis, il y a un point d'être éternel autour duquel grandit quelque chose qui ne pourra être défait par rien au monde. Cette dimension de ce que je suis n'est ni mentale, ni vitale, ni physique et c'est elle qui intègre peu à peu sous son influence un environnement mental, vital et même physique.

Pour ce besoin d'être poignant qui vit de joie, de paix et de douceur seul importe le jour jubilatoire de sa rencontre avec la Mère des mondes, la conscience force consciente de toutes les formes de dynamisme de conscience. Car si cette rencontre de l'enfant divin avec La Mère divine a lieu, le chemin de la divinisation de la vie terrestre sera infaillible.

Toutes les voies spirituelles sont donc pour moi nécessaire à mettre en œuvre dans ce but et c'est cette pratique qui compte pour me relier de plus en plus à l'enfant divin qui jubile au fond : exploration phénoménologique minutieuse de la conscience (à ne pas confondre avec la seule réflexion intellectuelle), dévotion c'est-à-dire recherche d'une soumission totale sans la moindre retenue au divin et action désintéressée en vue de devenir un humble instrument du divin...

A vrai dire le dialogue théorique ne me passionne plus guère sinon quand il peut encore briser chez moi les frontières qu'insidieusement, j'appose sur le possible. Mes théories et mes questions ici sont donc la face intellectuelle d'une pratique liée à la spiritualité intégrale à la suite de Bergson, Douglas Harding, Ken Wilber,et surtout de Sri Aurobindo, Mère et Satprem.

Elles se veulent comme des jalons rationnels du chemin parcouru ou des coups de sonde sur ce qui s'ouvre devant.

jcm65 a dit…

L'expression est fondée sur la connaissance qui nous habite, l'unique acces est celui qui vous donne le souffle il vous permet la parole, les ecris sont souvent fondés de réalité mais elle est executoire pour diverses raison qui motive l'auteur de l'exprimer, les auteurs auront beau écrire les chercheurs auront beau chercher, le temps qu'ils passent ils en oublient qu'ils existent. mais l'expression ne se trouve t elle pas deja dans notre souffle, autant d'humain que de realité vivante ! l'enfant que vous parlez est deja l'expression d'une volonté car cet autour de l imaginaire qu'il se delivre. l enfant qui en nous est souvent present que l'adulte ne permet plus de decouvrir car a son tour l execution de sa vie se vivra dans un fondement qui lui est imposé, la redecouverte de l'oubli de l'adulte se vit dans l'enfance, l enfant ne sait pas ce qu'il deviendra mais l'adulte retrouvera cette partie qui lui permettra de le retrouver. la difficulté que la vie nous impose en est le reflet elle seule sait ce que l'enfant vivra à l'age adulte, l'homme s'expose a la dureté que lui seul impose, l'homme gouverne et il fait de nous ce qu'il veut, la liberté se mesure, une prison imaginaire instauré bloquerai l'esprit de nos vie ! l'espace qui nous est donné est notre prison ! lois, doctrine, morale mais il y a un fond que personne arrivera a comprendre et seul le temps le permettra de le faire quand l'humain trouve il y a tjs quelque chose qui lui echappe !

Serge Durand a dit…

Pour moi, l'expression utilise la connaissance mais n'est pas fondée sur elle quand elle est fondée en amont sur de l'intuition créatrice. Celui qui agit en karma yogi se réalisant l'instrument de cette intuition, s'oublie personnellement à l'occasion mais comment la nature profonde de l'existence qui agit pourrait s'oublier ? Il suffit de noter maintenant qu'il n'y a rien au-dessus des épaules pour agir et exister consciemment simultanément. On peut être simultanément attentif en tant que le champ de conscience et concentré. C'est le cœur des arts martiaux comme d'une vaisselle bien faite ou d'un écrit avec un minimum de faute ?

Le souffle dont vous parlez est-il de l'intuition ? du Qi ? un processus ? Pour moi le retour immédiat à la source consiste en la claire vision du champ de perception, de l'infini qui le transcende : le sentiment pensée de moi-même passe à la périphérie ou s'évanouit.

Apparemment, comme je ne comprends pas bien de quel souffle vous parlez, je vois aussi que vous n'avez aucune idée de ce que j'entends par l'enfant divin.

S'il s'agit en fait d'un point d'être éternel, il ne saurait être question de volonté dans son essence. Une volonté ou une imagination sont temporelles, même si elles peuvent en être un effet. Comme la chaleur de notre atmosphère est l'effet du rayonnement du soleil quand le ciel se dégage.
La figure de "l'enfant divin" pointe un rapport avec l'enfance mais ce n'est pas du tout l'enfance comme âge précédant l'âge adulte. Pour désigner ce dont il s'agit, Socrate parlerait de l'âme (qu'il ne confond pas avec la personnalité de la psychologie)(j'ai écrit dans ce blog sur Socrate et l'intériorité), Sri Aurobindo de l'être psychique (dans ce blog j'ai montré par contraste avec Ken Wilber de quoi il s'agit), Jésus-Christ en parle comme du Fils de Dieu ("Vous êtes les fils de Dieu", nous dit-il) (j'ai dialogué sur ce blog avec la spiritualité chrétienne ou Stephen Jourdain), etc.
Les enfants, il est vrai avant que le monde social leur impose son ego ou ne pervertisse celui qui croît sous l'influence de ce point d'être éternel, n'ont pas pour la plupart couper le lien avec cette dimension. La voie d'enfance à la quelle se réfère Jésus-Christ et des figures d'autres horizons spirituels renvoie à cette influence. Mais sans certaine précision, on pourrait confondre en effet ceci avec l'infantile : l'imagination qui ne sait pas se différencier du réel est infantile par exemple. L'infantile est cette couche de désirs et de caprices qui souvent envahit l'enfant et le coupe de son âme. Restent alors quelques percées que parfois nous gardons en mémoire. Elles sont réactivées chez les aventuriers spirituels authentiques.

Ce point d'être psychique éternel est au cœur du pur témoin : le purusha du samkhya. La vision sans tête de Douglas Harding est très utile pour réaliser une première approche de ce pur regard de conscience. Il faut se tenir sincèrement à même la source pour discerner l'influence de l'âme sur le sentiment-pensée-moi. Après, dans l'attention de la source on peut aller vers ce qui produit cette influence. Ceci provient de la région du cœur subtil situé sur la ligne où le corps s'arrête pour faire place à l'absence de tête. Quand le sentiment-pensée-moi se situe là, après avoir quitté la zone frontale, il peut s'enfoncer en arrière à la recherche de son âme. Tout en baignant dans la clarté du pur témoin, l'attirance vers l'âme se réalise comme le produit de son influence même. La grâce de la source devient palpable comme influence d'une âme...

Ici et ailleurs j'essaie de montrer qu'éveillé à la source peut s'y découvrir un principe d'individualisation à côté de l'immanence (en tant que plans universels) et de la transcendance (en tant que possibilité du tout autre).

jcm65 a dit…

Il y a une grande difference entre vivre par soi meme ses aspirations et vouloir s'impregner de la source, elle même circule en nous, je n'ai jamais cherché, j'ai tjs laissé l'interieur s'exprimer en fonction du moment, il est interressant de dialoguer avec vous, je ressens en vous trop d'approche sur des auteurs ne lisez pas et ne cherchez pas la plus grande valeur qui se regarde est celle d'etre rien, vous mentionnez des auteurs mais ne pensez vous pas que vivre ce que l'on ressens est bien plus fondamentale que vouloir comprendre ou chercher, je parle de niveau de conscience que chacun est porteur, le souffle est le symbole même de l'esprit, il y a des milliards de niveaux comme autant de cellules qui vous constitue, imaginer que lui est justement l'ancrage de tout ces niveaux, le tout et le rien, la pyramide ! des tetes bien remplient qui les rend insensible a la moindre opinion ! tout est dit .......qui indu la volonté ? Le souffle dont vous parlez est-il de l'intuition ? du Qi ? un processus ? pour repondre je dirai qu il est donné par une transmission cet comme une onde de radio pour avoir la station il fo deja etre en resonance ! rien ne doit etre parasiter cet comme un flux qui circule et dont vous pouvez mettre des mots en fonction de la situation que vous vivez, j'ai vecu plusieurs situation et elles etaient marquantes fruit du hazard ou realité vivante ! ex j'ai accompagné une femme pendant 20 ans, elle avait un cancer, on lui donnait pas 3 mois pourtant elle a vecu 20 ans, la derniere fois que je l'ai vu je savais que ct la derniere fois pourtant elle etait bien malgré sa maladie elle ma dit j'ai signé un protocole scientique qui stipule qu'aucune science ne petu expliquer de comment j'ai pu vivre pendant 20 ans apres avoir eu 5 chimio en chambre plomber, cette femme quand je l'ai vu la premiere fois j avais 16 ans elle m'avait dit vous allez me donner la vie mais un jour vous allez me la reprendre,j'ai voulu la revoir le jour ou j'avais senti la mort il s'est passé quelque chose de tres fort elle etait devant moi je savais elle ma meme dit tout les echanges que j'ai vecu avec vous sont uniques, ce qui est bizarre cet que je lui ai posé la question avez vous accompli tout ce que vous avez voulu vivre elle ma repondu pensez vous qu'on realise ce que l on a envie je lui ai dit votre petit fils est un homme maintenant ct votre but ! ce qui etait bizar cet qu'il a appelé en meme temps que je lui prononce ces mots le jour ou elle est partie je suis allé instinctivement chez elle et ct l'heure ou elle mourrait à l hopital il y a des choses qui ne s'expliquent pas qui vont bien au dela nature humaine ! je vais vous dire je fais enormement de fautes et alors tant de gens s'imaginent etre porteur d'une verité au final je suis un homme simple je vis de choses simple meme si j'ai des responsabilité j'ai l impression que si j'ai cette place cet pe etre parce que ma presence suffit car au final je ne fais rien mais la seule chose que je ressens c'est que les gens me prennent de l'energie quand je m'isole tout seul chez moi je me sens vivant ! je retrouve quand je passe la porte mon monde encore vous ne connaissez pas ma vie mais je peux vous dire que je ressens une grande difference entre ce que je ressens et ce que je vois autour de moi !

Serge Durand a dit…

Je parlerai aussi un peu de moi. Jésus-Christ a été longtemps l'objet central de ma dévotion. C'est la mise en pratique de l'Evangile qui a été ma première démarche spirituelle et ce sont des grâces du Christ et de ses saints qui ont nourri ma soif du divin. Douglas Harding est une rencontre qui m'a fait toucher pour la première fois de manière palpable mon cœur dans la vacuité : Douglas se sentait autant zen que chrétien (comme ses écrits l'attestent). Quant à Sri Aurobindo, Mère et Satprem, c'est une rencontre avec un de leur disciple qui m'a précipité dans un fonctionnement mental supérieur et illuminé. Pour la première fois comme en résonance avec le champ individuel de conscience de cet homme, il y a eu une connaissance claire de l'intuition. Depuis j'ai pu ressentir une conscience force à l'œuvre en moi tout à fait caractéristique de Sri aurobindo, Mère et Satprem. Mes lectures ont donc un rôle assez secondaire. J'ai juste pour habitude de rendre hommage à ceux qui m'aident sur mon chemin. Et en général sans le revendiquer, sous des allures intellectuelles philosophiques, j'évoque des états de conscience que j'ai réalisé ou des états dont des expériences m'indiquent la réalisation possible.

Atteindre la source et s'y laisser porter est un processus qui existe mais qui est trop lent pour ce qui vient spontanément de mon âme.
Le galet pour devenir rond au fond de l'eau par l'érosion naturelle a mis des milliers d'années. On peut accélérer le processus en apprenant à se mettre comme il faut dans le courant. C'est l'objet du yoga de la connaissance qui part de l'intelligence ordinaire pour la diviniser, c'est l'objet du karma yoga qui part de la volonté personnelle pour la soumettre à force de conscience divine et enfin c'est l'objet de la dévotion qui part des émotions humaines pour arriver à l'aspiration et au besoin d'être de l'âme.

On peut d'ailleurs être totalement actif avec toutes les facultés individuelles qui nous sont données et parfaitement immobile du point de vue de la vacuité. N'est-ce pas le sol qui s'écoule sous nos pieds quand le corps marche ?

Sur ce chemin le constat de "Je ne suis rien" est bien sûr une étape fondamentale : il y a un point de vue à réaliser où il n'y a que transparence et vacuité. Mais ce n'est qu'une étape parmi d'autres. Car la réalisation de ce rien n'interdit pas encore l'égocentrisme. J'ai rencontré de nombreux enseignants spirituels qui l'ont réalisée et j'aboutis presque toujours au même constat.

Il faut aller plus loin. Car cette transparence recèle en son sein milles et une lumières.

Le divin n'est pas une pure vacuité, il est tout autant ces substances lumineuses et plus encore il est leur source. je suis en tant qu'âme le Fils de ce Suprême à qui il est donné de jouer à cache dans le grand jeu de l'évolution, et d'en être le co-créateur. Il est dommage que peu d'entre nous reconnaissions ce fait. Serait-ce parce que nous n'acceptons pas la mort de l'ego ? Car s'approcher de notre royauté implique la dissolution de l'égo-centrisme plan par plan.

Puissions-nous pourtant en cette époque de crise et d'accélération évolutive de la nature elle-même retrouver cette condition princière qui est la nôtre !!!

Et à vrai dire je n'ai rien contre la lecture et rien contre la volonté ou la recherche car ma nature profonde d'âme est le besoin d'être. Je regarde tous les êtres satisfaits et surtout les spirituels qui le sont comme des traîtres à l'amour. Car l'amour est amour de la perfection ou il est misérable et faux.

N'ayant pas encore basculer et fusionner dans l'âme bien qu'apprenant à vivre selon ses indications, mon ego n'est pas dissout même si au fil du temps ses mécanismes en ont pris un sale coup. Je m'appartiens de moins en moins : le divin me mènera de plus en plus où il veut.

jcm65 a dit…

le divin est partout, il nous permet même de rentrer en resonance dans nos dialogue, il y a une volonté qui vous appartient elle est juste et noble, seul vous même pourra decouvrir cette état d'une transmutation qui fera de vous un etre unique, l'enseignement est au coeur de vous même prendre le recul sur soi même c'est rentrer en relation avec votre etre interieur, vous atteindrez des phases elles seront differentes au fur et à mesure de votre evolution de l'etat de conscience, il faut savoir parler à votre etre interieur car il fait parti de vous les ressentis se transformeront en mots vous capterez les gens autour de vous comme jamais vous l'auriez penser, plus vous allez etre profond plus la perception sera profonde, l abandon de soi à la terre la mere par l'intercession du pere l'espace est une voie pour la definition de votre etre psychique, j'ai surtout compris que si je n'étais pas la personne que je suis jamais les personnes n'auraient pu etre ceux qu'elles sont car elles ont fait parti de ma vie de mon histoire comme moi meme de la leur l'omniscience se revele quand tout se transforme, je ressens que l'interieur de certain individu va ressortir pour devenir une realité vivante comme une corelation entre l'interieur et l'exterieur ce que je souhaite etre au plus profond de moi, la vie me demontrera à travers l'autre ce que je suis vraiment, aimer une personne c'est aimer la vie et tout ce qui la constitue depuis le commencement, le temps deviendra l'absolu, aimer une personne c'est aimer tout le monde il n'y a pas de limite chacun trouve sa place n'importe où, quand on se retrouve devant une personne qui aime on comprend toujours même quand on est perdu ..........

jcm65 a dit…

votre ? mais comment la nature profonde de l'existence qui agit pourrait s'oublier ? en fonction du niveau de conscience, chaque individu correspond a un niveau de conscience qui lui correspond, il faut de tout pour faire un monde, l'utilisation du degré de conscience, interfere et à des repercussions sur le temps, sur la nature et sur nous meme, des personnes peuvent utiliser un champ de conscience pour une elaboration propre, et n'avoir aucun scrupule sur les repercussions de l'environnement ex l'armement il faut un niveau de conscience pour l'elaborer pourtant quel effet a pour but sa realisation dans une autre dimension enlever la vie. dans une dimension comme l'interne d'un moteur d'une voiture quand il est neuf il va fonctioner correctement et pourtant un jour il ne fonctionnera plus correctement,exemple parmis tant d'autres autant que de dimensions comme l'evolution à travers le temps, la dynamique de la cause à effet, se retrouve dans plusieurs dimensions, il existent des dimensions visible et invisible, mineral, plante, animal, homme, ange seraphin, lui les 7 mondes l'espace vitale qui se retrouve entre la terre et l'espace si vous regardez il y a des couches jusqu'a la notre pour nous permettre de vivre, le souffle vitale est une réponse le battement du coeur est celui du temps, la constitution de notre corps interieur est une dimension, chaque cellules correspond a une dimension qui lui est porpre, ex un appareil electrique pour qu il fonctionne il doit avoir des composant interne pour sa realisation, le corps s'est pareille, quand l'espace vitale est menacée l'esprit va deployer des forces pour la preservation de l'existence, l'homme est porteur de la definition de l'elan, la femme le recoit, car elle sort de ses entrailles un nouveau né au monde, jesus est une symbolique fait autour de la sainte vierge car elle sort du fin fond de ses entrailles un nouveau né au monde par l'intercession du saint esprit qui est la symbolique du créateur car le createur indu l'esprit dans l'elan=futur par un present, le va et vient dynamique de l'aimant.....le commencement......la fin ce qui est sera et se succedera et ce pour l'éternité l'eternité est la definition meme de l'infini nous somme le reflet de lui, car notre constitution est fondee sur le tout !

jcm65 a dit…

la verité est la plus simple chose au monde, c'est pourquoi nous ne la voyons pas . Il n'y a qu'une chose au monde et pas deux. C'est comme l enfant qui sourit quand il apercoit celui qui l aime.
lui il le sait bien, le temps a roulé à celui qui a pu le vivre en le ressentant pour rejoindre un grand rythme que raconte une vieille memoire qui font des jours et les peines une unique histoire si vieille qu'elle est comme une presence inaltérable si vaste qu'elle accroche meme son immensité tout est contenu dans une seconde.
la totalité des ages et des ames dans un simple point qui brille. C'est le coeur de l enfant oublié quif ait de nous des adultes insensible. Pourtant cette unique chose est aussi l'unique pouvoir parce que ce qui brille en ce point brille dans tout les autres points.
ceci est saisi tout le reste est saisi, il n'y a qu'un pouvoir au monde et pas deux, meme un enfant comprend cela. Parce que les uns ont rejetés la vie pour la comprendre, d autres laissent des traces. Nous sommes peut etre les dernier sur la liste. Pourtant le secret est bien la. Pour toute chose il y a un moment, meme il existe pour la conjonction des astres sur nos tetes.
tout se meut dans un rite unique qu'on retrouve meme dans celui d un homme. Le secret c est la connaissance de cela un pouvoir dans un temps imparti c est ce temps organique. Une petite cellule isolée, elle pourrai etre plus evoluée que d'autres.
Elle sait qu'elle ne peut pas incarner le pouvoir de sa connaissance c'est à dire changer le monde pour accelerer la floraison du grand arbre, à moin que tout le terrain evolutif ne soit pret pour l acceuillir.
pourtant le temps est venu, mon corps terrestre est unique, ma verité est unique, le seul point est mon souffle transmué, il transmuera tout les autres. Ce point la , il ne se trouve dans aucune lois, aucun systeme, aucune science, il n est meme pas dans notre intelligence.
Ce point a combiné toute notre vie, meme l amelioration de l'humain ne peut comprendre. Meme sa perfection non plus ne sera pas le dernier pic de l esprit. Le seul secret qui me sera donné se trouve uniquement dans un avenir qui pousse dans le coeur de l etre par l esprit de celui qui aime.